L'immunité et le système immunitaire

Aromathérapie : les huiles essentielles de l'hiver

06/01/2023

huile et pomme de pinLa saison froide s’installe doucement et met notre santé à rude épreuve. Que ce soit un simple refroidissement, un mal de gorge ou encore une grippe, il est souvent difficile d’échapper au cortège bien connu des affections hivernales. En effet, la fatigue est plus présente au cœur de l’hiver et notre système immunitaire se trouve particulièrement sollicité. De plus, les basses températures et l’humidité ont tendance à fragiliser nos muqueuses (nez, bronches) qui deviennent des cibles de choix pour les virus et autres microbes.

L’aromathérapie, qui puise son pouvoir dans la nature, permet de nous protéger des microbes, de stimuler notre système immunitaire et de nous apporter toute l’énergie nécessaire pour adoucir cette saison. La grande variété d’huiles essentielles existantes va de pair avec leur efficacité et leur très large champ d’action. Il ne reste qu’à choisir celles qui vous conviendront le mieux et qui seront les plus adaptées à la situation rencontrée. Voici donc un petit tour d’horizon des huiles essentielles indispensables pour prévenir et traiter naturellement les petits maux de l’hiver!

Pour s'y retrouver :

                                ► Le rhume

                                ►La grippe

                                ►La bronchite

                                ►La gastro-entérite

Le rhume

Le rhume, ou rhinopharyngite, est une infection virale fréquente des voies aériennes supérieures (cavité nasale, pharynx). Il se manifeste généralement par des éternuements, des maux de tête et des écoulements nasaux. Même s’il ne dure généralement que quelques jours, ses symptômes gênants peuvent perturber le quotidien.

Le traitement médical courant est symptomatique. Il convient de faire baisser la fièvre lorsqu'elle est présente, de désencombrer le nez ou lutter contre les écoulements, d'agir contre l'inflammation et enfin de désinfecter. Une synergie contenant un décongestionnant et un antipyrétique (pour lutter contre la fièvre) est souvent conseillée par le pharmacien. Les antibiotiques, quant à eux, ne sont d’aucune utilité pour lutter contre le rhume puisqu’il s’agit d’une infection virale.

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Du côté de l’aromathérapie, l’huile essentielle d’arbre à thé (Melaleuca alternifolia) est réputée pour son action anti-infectieuse polyvalente. Elle est active contre un grand nombre de microbes et de virus, mais également contre les parasites (ascaris, lamblias…) et les infections fongiques (mycoses vaginales, intestinales ou cutanées). De plus, elle possède une activité immunostimulante non négligeable.

L’huile essentielle d’arbre à thé peut être efficacement associée à l’huile essentielle d’eucalyptus radié (Eucalyptus radiata) pour retrouver un certain confort respiratoire. En effet, l’huile essentielle d’eucalyptus radié possède une grande activité antivirale et antibactérienne grâce au 1,8 cinéol qu’elle contient. Elle est reconnue pour son action expectorante et mucolytique qui permet de désencombrer les voies respiratoires. Elle est également très indiquée en cas de sinusites.

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Concernant leur mode d’administration, la voie orale est tout à fait envisageable. Pour lutter efficacement contre le rhume, il faudra compter 2 gouttes (1 goutte d’arbre à thé + 1 goutte d’eucalyptus radié), 3 fois par jour, pendant 3 à 4 jours. Il est possible de déposer les gouttes directement sous la langue, de les mélanger avec une cuillère à café de miel ou sur un comprimé neutre.

Bien que le rhume soit le plus souvent bénin, il faut prendre garde aux complications qui peuvent prolonger la durée de la maladie. Ainsi, pour qu’un simplefemme malade se mouchant rhume ne se transforme pas en bronchite ou en sinusite, il est conseillé d’utiliser des huiles essentielles antiseptiques et décongestionnantes pour assainir et purifier les voies respiratoires. Pour ce faire, rien de tel que la voie olfactive par le biais d’une inhalation humide.

En effet, lorsque l’on inhale une huile essentielle, ses principes actifs vont directement au contact de la muqueuse respiratoire (nez, sinus, gorge…). De plus, en hiver, l’humidité de l’air des locaux chauffés est souvent insuffisante, ce qui dessèche les muqueuses bronchiques et les rend plus vulnérables à une infection. Pour réaliser une inhalation humide efficace contre le rhume, versez quelques gouttes d’huiles essentielles de niaouli (Melaleuca viridiflora), de menthe poivrée (Mentha piperita) et d’eucalyptus radié (Eucalyptus radiata) dans un bol d’eau frémissante. Enfermez votre visage au-dessus des vapeurs et respirez profondément pendant une dizaine de minutes.

Si vous vous sentez oppressé(e), n’hésitez pas à laisser passer un filet d’air frais, l’inhalation doit être agréable. Le meilleur moment pour la réaliser reste le soir afin de ne pas sortir après et de ne pas s’exposer au froid ou à la pollution.

Il est également judicieux d’encourager le drainage nasal, en procédant à un lavage régulier dès que les premiers signes du rhume apparaissent.

En effet, ce procédé évite que les sécrétions coulent dans l’arrière-gorge, faisant ainsi «descendre» l’infection sur les bronches. Pour ce faire, il est conseillé de nettoyer ses fosses nasales à l’eau de mer (eau de Quinton, appelée aussi plasma marin). Contrairement au traditionnel sérum physiologique, le plasma marin contient de nombreux minéraux et oligo-éléments qui correspondent aux mêmes concentrations que celles du corps. Son utilisation permet de renforcer les activités d’élimination de l’organisme et de relancer l’activité cellulaire tout en préservant les muqueuses agressées par le rhume. Le plasma marin hypertonique (non dilué) est à favoriser lorsque le nez est très bouché car il favorise l’écoulement nasal, alors que le plasma marin isotonique est davantage conseillé lorsque les muqueuses sont déjà très sensibles (en cas de mouchages à répétition par exemple). En favorisant la désobstruction nasale, le plasma marin diminuera la gêne respiratoire et constituera un véritable geste de soulagement.

Vous pouvez également préparer un mélange d’huile végétale douce (30ml de calendula ou de cameline) et d’huiles essentielles (1ml de camomille romaine + 1ml d’eucalyptus radié + 1ml de géranium rosat). À l’aide d’un flacon compte-goutte, venez déposer 1 goutte de ce mélange dans chaque narine, 4 fois par jour, après un lavage nasal. Cela permettra de décongestionner, de désinfecter et d’apaiser les inflammations de la sphère nasale.

La grippe

La grippe est une maladie infectieuse fréquente et très contagieuse par voie aérienne. Son épidémie saisonnière survient chaque année, généralement entre les mois de novembre et avril. Elle se manifeste par une forte fièvre, une fatigue intense, des courbatures (douleurs musculaires et articulaires) et des maux de tête. La plupart des sujets guérissent en une semaine sans avoir besoin de traitement médical. Toutefois, certaines infections sont parfois plus robustes et peuvent toucher gravement les populations à risque (les femmes enceintes, les jeunes enfants, les personnes âgées et les individus immunodéprimés).

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En aromathérapie, l’huile essentielle de ravintsara (Cinnamomum camphora) possède un potentiel antiviral exceptionnel. En cas d’épidémie de grippe, il s’agit donc de l’huile essentielle idéale. Elle est également idéale pour éviter les risques de surinfection lorsque l’on souffre d’une maladie virale. Elle libère les voies respiratoires, renforce les défenses immunitaires et est également efficace en cas de fatigue physique et nerveuse. Dès les premiers symptômes, avalez une goutte d’huile essentielle de ravintsara, jusqu’à 4 fois dans la journée. Vous pouvez également en appliquer 2 gouttes dans le bas du dos, le long de la colonne vertébrale.

En prévention, pour limiter la contagion du virus et renforcer l’immunité par la même occasion, la diffusion d’huiles essentielles antivirales (ravintsara, eucalyptus radié, arbre à thé…) dans l’air ambiant constitue un geste efficace. L’huile essentielle de pin sylvestre (Pinus sylvestris) peut également être utilisée comme désinfectant atmosphérique. Cette huile possède l’avantage d’apporter une odeur très agréable et une sensation de fraîcheur qui débouche le nez, un effet souvent recherché en hiver.

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Enfin, pensez également aux bains de pieds! En effet, ils sont idéaux pour empêcher un rhume ou une grippe de s’installer après une journée froide. Pour ce faire, trempez vos pieds jusqu’aux chevilles durant une quinzaine de minutes dans de l’eau chaude additionnée de quelques gouttes d’huiles essentielles anti-infectieuses (arbre à thé, ravintsara, niaouli…) diluées dans une base pour bain. Les bains de pieds relancent la circulation des capillaires sanguins, soulagent les tensions de la journée, favorisent le sommeil et calment le système nerveux.

La bronchite

Comme son nom l’indique, la bronchite est causée par une inflammation des bronches, rendant ainsi la respiration plus difficile. La rhinopharyngite précède généralement la bronchite aiguë et peut évoluer vers une pneumonie dans de rares cas (notamment chez les personnes âgées). Le plus souvent d’origine virale, elle évolue spontanément vers la guérison et disparaît au bout de 2 à 3 semaines. Cette affection classique de l’hiver se manifeste par une toux sèche lors des premiers jours de contamination, qui évolue le plus souvent vers une toux grasse accompagnée d’expectorations. Il est à noter que cette transition n’est aucunement synonyme d’aggravation ou de surinfection.

huiles essentielles cannelleLa toux sèche est à l’origine d’irritations et de quintes de toux pouvant être particulièrement invalidantes, notamment au moment du coucher ou durant l’activité professionnelle. Il s’agit d’un mouvement réflexe d’élimination visant à nettoyer et à dégager les voies respiratoires. C’est donc un véritable mécanisme de défense qui permet de protéger les poumons et les bronches. Par conséquent, il convient de maîtriser cette action vitale et atténuer ses répercussions sur la qualité de vie plutôt que de chercher à la stopper complètement.

À l’inverse de la toux grasse, il n’y a pas d’encombrements de mucus dans les bronches ou la trachée. C’est pourquoi les huiles essentielles utilisées vont être différentes, qu’il s’agisse d’une toux sèche ou d’une toux grasse. L’huile essentielle de cyprès toujours vert (Cupressus sempervirens) possède des propriétés antitussives et anti-infectieuses, ce qui en fait une référence contre la toux sèche persistante. Elle est réputée pour protéger les muqueuses des irritations, atténuer les spasmes de la gorge et apaiser les contractions qui provoquent la toux. Important à savoir: cette huile essentielle peut être néphrotoxique après ingestion sur une longue durée, ainsi elle doit être utilisée sur une durée maximale de 4 à 5 jours, à raison d’une goutte 3 fois par jour. Elle peut également être utilisée en diffusion pour profiter de son délicat parfum aux notes boisées.

Enfin, une application cutanée au niveau du thorax et du haut du dos pourra aussi contribuer à calmer les épisodes de toux sèche. Pour cela, privilégiez une synergie d’huiles essentielles antispasmodiques, relaxantes et antitussives. Par exemple, mélangez une dizaine de gouttes d’huile essentielle de cyprès toujours vert, une dizaine de gouttes d’huile essentielle de myrte rouge (Myrtus communis) et une dizaine de gouttes d’huile essentielle de thym à linalol (Thymus vulgaris), que vous diluerez dans 5ml d’huile végétale (amande douce, arnica, calophylle…).

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Connue depuis des millénaires, la myrte rouge était déjà utilisée sous forme de sirop pour calmer la toux dans la médecine traditionnelle grecque. Elle est aujourd’hui réputée pour faciliter la respiration et assainir les voies respiratoires. L’huile essentielle de thym à linalol, quant à elle, apportera à cette synergie toutes ses puissantes propriétés anti-infectieuses. Elle améliore le confort respiratoire et constitue un excellent remède contre les divers troubles ORL.

La toux grasse, aussi appelée toux productive, se manifeste par la présence de mucosités encombrant les voies respiratoires (glaires, crachats…).

Le mucus esthuile et feuilles d'eucalyptus indispensable pour protéger les bronches: il joue un rôle de lubrification et de protection en constituant une barrière anti-infectieuse. Sa consistance humide et visqueuse emprisonne tout ce qui pourrait mettre en danger les voies respiratoires.

Lors d’une infection bronchique, les agents pathogènes vont irriter les muqueuses respiratoires, ce qui va engendrer une hypersécrétion de mucus dans le but de protéger l’organisme et évacuer le virus. La composition du mucus va également s’enrichir (présence de débris cellulaires, de cellules immunitaires…), ce qui va le rendre plus épais et le faire davantage stagner dans les voies respiratoires. La toux grasse a donc pour but de venir désencombrer cet excès de mucus stagnant dans les poumons, la trachée et le nez. Parfois, la toux grasse est le résultat de la descente dans les bronches de mucus produit par les sinus lors d’une sinusite. La cause est alors extra-pulmonaire.

Pour faciliter l’expectoration et ainsi calmer la toux grasse, l’utilisation d’huiles essentielles fluidifiantes et mucolytiques est tout indiquée. On pense notamment à l’huile essentielle d’eucalyptus (Eucalyptus globulus), traditionnellement utilisée pour dégager la respiration.

Cette huile est réputée pour son action anti-catarrhale, expectorante et fluidifiante des expectorations bronchiques. Elle possède également une activité anti-inflammatoire et broncho-dilatatoire qui permet aux voies respiratoires de se relâcher et ainsi, de mieux respirer. L’huile essentielle d’Eucalyptus globulus est très puissante, elle peut être irritante pure en diffusion. Son utilisation par voie olfactive est d’ailleurs déconseillée pour les personnes asthmatiques. On lui préfère généralement un usage cutané, en mélange dans une huile végétale (dilution entre 5 et 20%), à appliquer localement en massage ou en friction sur le thorax et le haut du dos. Un usage oral est également envisageable, à raison de 2 gouttes mélangées dans une cuillère de miel, 3 fois par jour. Attention à ne pas confondre: l’huile essentielle d’eucalyptus radié agit sur les voies respiratoires hautes (nez, sinus) alors que l’eucalyptus globulus est l’huile essentielle de la sphère bronchopulmonaire basse (gorge, bronches).

L’huile essentielle de niaouli (Melaleuca viridifolia) possède également une action expectorante avec un spectre anti-infectieux très large (virus, bactéries, champignons…). Elle est décongestionnante, immunostimulante et engendre un assèchement des voies nasales et bronchiques. Une synergie associant l’huile essentielle de niaouli et l’huile essentielle d’Eucalyptus globulus fonctionnera donc très bien pour atténuer les épisodes de toux grasse et réduire la durée de ce symptôme hivernal. Cette huile peut largement être utilisée en inhalation humide (5 gouttes dans un bol d’eau bouillante) pour fluidifier davantage les mucosités respiratoires et faciliter leur évacuation.

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En parallèle des inhalations de vapeur, il est conseillé d’utiliser des humidificateurs d’air pour faciliter l’écoulement nasal. Privilégiez également l’utilisation de mouchoirs jetables pour éviter la contamination et évitez le tabac (y compris le tabagisme passif). Enfin, il est souvent conseillé de limiter la consommation de produits laitiers, susceptibles d’épaissir les glaires.

La gastro-entérite

Le plus souvent d’origine virale (rotavirus, norovirus), la gastro-entérite est une infection aiguë du système digestif qui se manifeste par des nausées, des vomissements, des crampes abdominales et des troubles diarrhéiques. Les symptômes sont dus à une inflammation des muqueuses de la paroi intestinale et visent à éliminer les germes pathogènes de l’organisme. Les traitements antidiarrhéiques sont donc à utiliser avec parcimonie, dans la mesure où ils restreignent un réflexe naturel et salvateur de l’organisme.

Il est préférable de s’orienter vers des huiles essentielles capables de soutenir le système immunitaire et de venir à bout du germe responsable de l’infection. L’huile essentielle de tea tree (Melaleuca alternifolia) sera idéale en prévention, diffusée dans l’atmosphère pour son action assainissante, antivirale et antibactérienne.

huile essentielle de basilic

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Si la gastro-entérite est déjà installée, alors on favorisera l’huile essentielle de basilic (Ocimum basilicum), qui agira sur toute la sphère digestive. En effet, il s’agit d’un puissant antispasmodique et d’un tonique digestif qui atténuera les douleurs abdominales (2 gouttes diluées dans 10 gouttes d’huile végétale, en massage sur le ventre).

Contre les vomissements, l’huile essentielle de menthe poivrée (Mentha piperita) sera idéale.

femme libre devant la mer avec les bras écartésDe plus, elle aide à la digestion, ouvre l’appétit et possède une forte activité antalgique, notamment contre les maux d’estomac. On privilégiera la voie orale (une goutte pure directement sur la langue ou avec un peu de miel, renouvelable plusieurs fois par jour).

En parallèle de l’aromathérapie, n’oubliez pas qu’il est conseillé de boire fréquemment de petites gorgées d’eau pour contrer le risque de déshydratation lié à la diarrhée. Un apport de plasma marin hypertonique peut être utile pour compenser la perte hydrique et recharger l’ensemble de l’organisme en oligo-éléments et en minéraux. Il est conseillé de prendre 3 ampoules (10ml) par jour, en dehors des repas. Pensez à bien maintenir le liquide sous la langue pendant une minute avant de l’avaler (absorption buccale). Faites également la part belle aux tisanes, notamment de thym et de menthe!

En effet, le thym est une plante connue pour ses vertus anti-infectieuse et antispasmodique digestive. La menthe, quant à elle, est idéale pour atténuer les nausées et les vomissements.

Il est également important de bien choisir ses aliments afin de ne pas agresser encore plus le système digestif. Ainsi, certains aliments aident à rétablir le transit et à limiter les diarrhées. On pense notamment au riz, aux carottes et aux pommes de terre, qui devront être consommés en petites quantités afin d’éviter les crampes et les douleurs intestinales. Enfin, une cure de probiotiques sera indiquée afin de réguler le milieu digestif bactérien et renforcer les défenses intestinales.

Conclusion:

En hiver, le froid s’installe et ne disparaît qu’au printemps. Le manque de lumière, le stress des fêtes de fin d’année, la fatigue et l’alimentation plus riche sont autant de facteurs qui peuvent fragiliser nos organismes.

Pendant ces quelques mois, les virus et les bactéries trouvent ainsi un terrain favorable à leur développement. Si les huiles essentielles apparaissent comme des atouts non négligeables dans la lutte contre les maux de l’hiver, l’aromathérapie seule n’est pas toujours suffisante pour se prémunir de la rigueur hivernale. Ainsi, il est bon de rappeler qu’un sommeil de qualité, une bonne gestion du stress et une hygiène de vie saine restent les premiers garants de notre vitalité.