Le bien-être et la santé naturelle

Les huiles essentielles du printemps

06/01/2023

huile essentielle et fleur du printempsLe printemps marque le renouveau après la saison hivernale qui invite davantage au repos. La sève monte dans la végétation et les arbres se couvrent de fleurs, les animaux sortent d’hibernation et le soleil croît derrière les nuages. Il en est de même pour nous intérieurement : l’énergie du corps se réveille et notre organisme se remet doucement en mouvement, de concert avec la nature.

Toutefois, les changements énergétiques, émotionnels et physiques peuvent être éprouvants pour le corps qui doit sortir de l’hiver comme un papillon sortirait de son cocon. Il n’est d’ailleurs pas rare de ressentir quelques désagréments lors de ce changement de saison : fatigue, peau terne, moral fluctuant… En effet, l’agitation naturelle du printemps doit être canalisée pour ne pas mener à l’épuisement. La transition doit se faire naturellement, avec douceur et selon le ressenti de chacun.

Ce nouvel élan printanier est donc l’occasion idéale pour prendre soin de soi, en restant à l’écoute de son corps afin de laisser circuler librement les énergies. Pour ce faire, l’aromathérapie constitue une approche douce permettant d’atteindre un état de mieux-être, de réveiller sa vitalité à la sortie de l’hiver mais également de faire face aux petits désagréments que l’on peut rencontrer au printemps !

Pour s'y retrouver :

                                ► La vitalité

                                ►La sphère ORL

                                La détox

                                Reprise du sport

                                 ►Le moral

La vitalité

L’hiver peut être une saison difficile, aussi bien physiquement que moralement. Ainsi, de nombreuses personnes peuvent subir un contrecoup et ressentir des effets négatifs (baisse d’énergie, somnolence, changements d’humeur…) à la sortie de la saison froide. C’est ce qu’on appelle « l’asthénie printanière ». Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène courant. On parle notamment d’épuisement du système immunitaire à la sortie de l’hiver mais également de déséquilibre hormonal.

Durant les longs mois d’hiver, notre corps se protège du froid et de l’obscurité en réduisant son métabolisme et sa température (mode de vie plus passif). Au printemps, avec les jours qui rallongent et les journées qui se réchauffent, notre température corporelle augmente et nous redevenons plus actifs. L’organisme doit donc se réhabituer et s’adapter à ces nouvelles conditions. À l’instar des animaux qui sortent d’hibernation, notre métabolisme ainsi que notre équilibre hormonal régulant les rythmes biologiques doivent se réajuster, principalement au niveau des taux de mélatonine et de sérotonine. Néanmoins, tous ces processus demandent de l’énergie et peuvent avoir des conséquences sur notre bien-être. À l’arrivée du printemps, il est donc primordial de se reposer suffisamment afin de ne pas accumuler de déficits énergétiques. Le sommeil, l’alimentation ainsi que l’hygiène de vie globale forment évidemment les piliers d’une bonne vitalité. Parallèlement, l’aromathérapie peut venir soutenir l’organisme en cas de fatigue saisonnière.

L’huile essentielle de basilic tropical (Ocinum basilicum) est reconnue pour stimuler l’organisme et apaiser la fatigue nerveuse. Riche en méthylchavicol, une substance active précieuse, l’huile essentielle de basilic tropical est caractérisée par ses vertus neuro-régulatrices, aux répercussions positives sur le mental ainsi que pour ses qualités positivantes, idéales pour un moral au beau fixe. Grâce à son action sur le système nerveux, elle peut également être utilisée pour lutter contre le stress, l’anxiété et l’insomnie. Au niveau de la sphère digestive, elle est également appréciée pour favoriser la digestion, éviter les reflux gastriques et limiter les ballonnements. Il s’agit d’une puissante huile antispasmodique, qui peut donc agir sur les douleurs au niveau du bassin, notamment lors de maux de ventre, de digestion difficile ou de douleurs de règles. La voie orale est généralement destinée à traiter le hoquet, les nausées, les flatulences, les ballonnements et les douleurs digestives. Pour une action revitalisante, on lui préférera une application cutanée, à raison d’une goutte diluée dans 5 gouttes d’huile végétale. Il est vivement conseillé de ne jamais l’utiliser pure car elle peut être la cause de brûlures de la peau et des muqueuses. Une fois diluée, il est possible de l’appliquer sur de petites zones telles que le ventre, le plexus solaire ou encore le long de la colonne vertébrale.

La menthe poivrée (Mentha piperita) résulte d'une hybridation entre la menthe aquatique (Mentha aquatica) et la menthe verte (Mentha spicata). Son huile essentielle renferme principalement du menthol, une substance active aux effets très tonifiants sur le corps et l’esprit. Elle est notamment réputée pour son action stimulante du système nerveux central et est considérée comme un puissant antiasthénique. Elle augmente la vigilance et stimule l’esprit d’analyse. Cette huile est également capable de moduler de manière bénéfique les performances associées à des tâches cognitives exigeantes et d’atténuer la fatigue mentale chez des adultes en bonne santé. Il s’agit donc de l’huile essentielle parfaite pour soutenir la vitalité et le tonus de l’organisme. Idéale en cas de coup de fatigue passagère afin de profiter de son effet « coup de fouet », elle est également très appréciée des étudiants durant les révisions. Pour un usage cutané ou par voie orale, la dilution dans une huile végétale est préférable. Toutefois, pour stimuler la concentration, 1 à 2 gouttes pures peuvent être respirées profondément et massées sur la face interne des poignets. Attention tout de même, l’application d’huile essentielle de menthe poivrée sur une grande surface corporelle est déconseillée en raison du risque d’hypothermie (le menthol qui provoque un effet glacé).

La sphère ORL

Fatigue et faiblesse immunitaire vont très souvent de pair. De plus, même au printemps, la sphère ORL reste la zone d’attaque privilégiée des virus, bactéries et allergènes qui nous entourent. Aussi, le manque de lumière, la baisse des températures, l’humidité et les différentes infections hivernales peuvent laisser un véritable contrecoup à l’organisme. Ainsi, qu’il s’agisse d’un simple rhume, d’une rhinite allergique ou d’un mal de gorge, le retour des beaux jours n’est pas forcément synonyme de disparition des infections ORL. Certaines huiles essentielles sont réputées pour soutenir un système immunitaire fragilisé et lutter contre les troubles respiratoires.

L’huile essentielle de ravintsara (Cinnamomum camphora) possède un pouvoir antiviral et anti-infectieux exceptionnel. Elle possède une longue histoire en tant que remède naturel, notamment en Australie où elle fut longtemps utilisée par les aborigènes pour nettoyer les plaies. Aujourd’hui, elle a démontré sa grande efficacité dans le traitement de troubles fongiques et de pathologies bactériennes communes et multirésistantes (Streptococcus, Escherichia coli…). Elle possède également de puissantes propriétés antivirales grâce à sa capacité à réduire la charge virale et à limiter la réplication de nombreux virus (virus de l’herpès, virus grippal…). Riche en oxydes terpéniques, elle est aussi appréciée en cas de troubles ORL notamment grâce à ses actions anti-catarrhales et expectorantes. Elle est traditionnellement indiquée en cas de grippe, d’angine, de laryngite, de bronchite ou de rhinopharyngite. Concernant la posologie, elle s’utilise en interne à raison de 2 gouttes, 3 fois par jour chez l’adulte (ou 1 goutte, 3 fois par jour chez l’enfant de plus de 6 ans). Elle possède également l’avantage de limiter les risques de surinfection.

L’huile essentielle de tea tree (Melaleuca alternifolia) est également l’un des piliers de l’aromathérapie familiale, réputée notamment pour lutter contre les états infectieux. Il s’agit d’une essence antibactérienne majeure, dite « à large spectre », efficace contre un grand nombre de microbes, virus, parasites et champignons. Elle est souvent utilisée en cas de rhinite, de sinusite, de rhinopharyngite ou de pathologies respiratoires productives (toux grasse, bronchite…). L’huile essentielle de tea tree renforce également le système immunitaire, ce qui la rend particulièrement utile au printemps, lorsque l’organisme peut être affaibli par le changement de saison. Elle peut être utilisée à raison de 2 gouttes dans une cuillère à café de miel, à laisser fondre dans la bouche (3 fois par jour pendant 3 à 4 jours). Elle peut également être utilisée en massage sur le plexus solaire (dilution à 5 %) ou en diffusion pour purifier l’air ambiant et éloigner les insectes.

La détox

Au printemps, nous ressentons de manière intuitive le besoin d’un grand nettoyage intérieur afin de se libérer de toutes les toxines accumulées durant l’hiver. Cela passe notamment par une meilleure alimentation, la pratique d’une activité physique adaptée et par la gestion du stress, mais également par le soutien des processus d’élimination de l’organisme.

Pour ce faire, il est primordial de prendre soin de son foie, principal organe de la détox qui va drainer et purifier le sang de toutes les substances inutiles ou nocives pour le corps. Difficile à éviter de nos jours, cette pollution peut provenir des nombreux produits chimiques liés à notre environnement, de notre alimentation industrielle (résidus de pesticides, additifs…), mais aussi de nos médicaments.

Il est à noter qu’un foie épuisé ou en souffrance peut se manifester par un teint terne ou jaunâtre, des maux de tête, de la fatigue, des troubles cutanés (acné, eczéma…), de la nausée, des troubles hormonaux ou encore un taux de transaminases élevé lors d’un bilan sanguin. Ces manifestations peuvent mettre en lumière le besoin de l’organisme de se nettoyer, notamment par le biais d’une cure de détox printanière couplée à une bonne hygiène de vie et à une limitation des sources de pollution.

Du côté de l’aromathérapie, on pense à nouveau à l’huile essentielle de menthe poivrée (Mentha piperita), réputée pour décongestionner le foie et drainer les organes d’élimination. Elle est également cholagogue et cholérétique, c’est-à-dire qu’elle active la sécrétion et la chasse des sels biliaires. Ces actions favorisent une bonne digestion et contribuent au rejet de molécules néfastes ou surabondantes fatiguant le foie. L’huile essentielle de menthe poivrée est donc idéale en cas de paresse digestive ou d’indigestion. Par ailleurs, elle peut agir sur la motilité du système digestif en favorisant notamment le péristaltisme intestinal. Tonique et rafraîchissante, elle apaise également les maux de tête qui peuvent parfois se manifester lorsque le corps se détoxifie (crise curative passagère).

L’huile essentielle de romarin à camphre (Rosmarinus officinalis) peut également être conseillée. Elle est traditionnellement reconnue pour faciliter les digestions lentes et soutenir la détoxification hépatique. On lui attribue volontiers des propriétés anti-lithiasique, cholérétique et cholagogue. Elle est également utilisée pour ses vertus décongestionnantes et son action bénéfique sur le déstockage des graisses. Elle peut donc être utilisée en cas de sensation de jambes lourdes pour relancer la circulation mais également en cas de rétention d’eau ou de cellulite. Son action lipolytique est d’ailleurs idéale lors d’une cure de détoxification car les adipocytes constituent un lieu de stockage de toxines liposolubles. On la préfère en application cutanée locale, après dilution dans une huile végétale (10 %).

Reprise du sport

Avec le retour des beaux jours, la motivation refait souvent surface. Nous sommes alors davantage motivés pour aller prendre l’air et faire de l’exercice après une période hivernale plutôt sédentaire. Toutefois, la volonté ne suffit pas toujours ! En effet, il n’est pas aisé de reprendre le sport après plusieurs mois passés sans activité, avec une météo peu clémente et une alimentation plus riche, notamment pendant les fêtes.

De plus, le manque de préparation peut induire un risque plus important de blessures, de courbatures et de tensions physiques. En effet, le printemps est souvent synonyme de claquages musculaires, d’élongations ou d’entorses, qui peuvent venir retarder la remise en forme. Il est donc important de ne pas négliger l’échauffement afin de réveiller les muscles et protéger les articulations. L’aromathérapie peut également être un complément utile pour accompagner l’effort physique, aussi bien dans la prévention des traumatismes que pour la décontraction musculaire et le soulagement d’éventuelles inflammations. Seule ou en complément d’autres solutions, l’aromathérapie a toute sa place dans la prise en charge globale du sportif !

La gaulthérie (Gaultheria procumbens) est l’huile essentielle des sportifs par excellence. Parfois surnommée « thé du Canada », elle est couramment employée en phase de préparation sportive ainsi qu’en phase de récupération post-effort. Elle possède de remarquables propriétés anti-inflammatoires, antirhumatismales et antalgiques. Elle peut donc être mise à profit pour gérer l’inflammation et la douleur. Elle se révèle particulièrement efficace pour lutter contre les troubles musculaires, ligamentaires et articulaires.

Ainsi, son utilisation est réputée en cas de tendinite, de tennis-elbow, de claquage, de contractures ou de crampes musculaires. Elle est aussi souvent préconisée pour soulager les douleurs articulaires comme l’arthrite, la polyarthrite ou la synovite. Elle s’emploie principalement en application cutanée locale, trois fois par jour, après dilution dans une huile végétale (20 % maximum, de préférence dans de l’huile d’arnica ou de millepertuis, pour développer des effets synergiques). Elle peut également être utile en cas de sciatique, en application le long du nerf éponyme. La zone massée se trouve alors instantanément mieux irriguée et va se réchauffer de l’intérieur. Dans certains cas, elle peut être utilisée pure, sur une petite zone et sur une peau non lésée, en cas d’entorse par exemple.

Certes rare et coûteuse, l’huile essentielle d’hélichryse italienne (Helichrysum italicum) est exceptionnelle pour activer la microcirculation sanguine, notamment en cas de traumatismes physiques. Il s’agit donc de l’huile essentielle anti-traumatique par excellence et de la plus puissante anti-hématome connue. Elle prouvera son extrême efficacité en cas de traumatismes cutanés, osseux, musculaires, articulaires, circulatoires ou tendineux (cicatrices récentes ou anciennes, chocs, fractures, tendinites, chirurgies…). Elle permet de réduire efficacement les hématomes et les œdèmes, notamment liés à l’effort ou dus à une mauvaise chute.

Elle redonnera également du mouvement aux articulations ankylosées et sera une alliée précieuse en cas de varices, de jambes lourdes ou de couperose. En olfactothérapie, l’huile essentielle d’hélichryse est surtout utilisée pour dissoudre les bleus de l’âme et cicatriser les blessures affectives (rupture, deuil, séparation…). Quelques gouttes d’hélichryse pure pourront être appliquées directement sur un bleu, une bosse ou une entorse, toutefois, pour une zone plus large, la dilution est préférée.

Le moral

À l’image du célèbre « grand nettoyage de printemps », le retour des beaux jours est une période propice pour faire le tri dans ses pensées, pour éliminer les plus futiles et se recentrer sur l’essentiel. C’est également la saison idéale pour se délester des idées noires accumulées pendant l’hiver et profiter des petits plaisirs de la vie : les jardins qui fleurissent, les oiseaux qui chantent, les fins de journées ensoleillées… Une tranche de vie plus belle s’annonce, il est donc grand temps d’en finir avec la morosité de l’hiver et de profiter pleinement des jolies couleurs du printemps !

Pour ressourcer son corps et son esprit, loin du stress quotidien, l’huile essentielle de lavande fine (Lavandula angustifolia) sera votre meilleure alliée. Traditionnellement utilisée pour ses propriétés calmantes et relaxantes, elle procure aisément un sentiment de sérénité et de bien-être. Elle est d’ailleurs très indiquée en cas d’hyperémotivité, de stress, de surmenage, d’irritabilité et de sautes d’humeur. Grâce à ses propriétés sédatives naturelles, elle favorise le sommeil réparateur et apaise les tensions diverses qui peuvent être à l’origine de nombreux troubles du sommeil. Elle possède également une action décontractante sur les muscles qui permet de lutter efficacement contre les spasmes musculaires, digestifs ou respiratoires.

Pour profiter pleinement de ses effets apaisants, l’huile essentielle de lavande peut être utilisée en olfaction ou en massages doux pour chasser les tensions (10 gouttes mélangées dans 10 ml d’huile végétale). En application cutanée, elle favorise la cicatrisation et la régénération de la peau (1 à 5 gouttes pures sur la zone concernée, dilution à 20 % si la surface est étendue). Pour chasser le stress, il est également possible de profiter d’un bon bain dans lequel on additionnera une vingtaine de gouttes d’huile essentielle sur une base neutre adaptée ou directement sur des sels de bain (sel d’Epsom par exemple). Décontraction garantie !

L’huile essentielle d’ylang-ylang (Cananga odorata) possède également une grande activité anxiolytique. Elle est antistress, relaxante et permet de rééquilibrer le système nerveux. Elle favorise le lâcher-prise et permet de lutter contre les coups de blues et la déprime passagère. En olfactothérapie, elle contribuerait à calmer les états de colère et d’irritabilité. Cette huile est donc couramment utilisée en cas de baisses de moral, d’angoisses, de troubles du sommeil ou de tensions nerveuses. De plus, son parfum sensuel et voluptueux est réputé comme étant un aphrodisiaque incontournable. En effet, elle est idéale pour favoriser le réveil d’une sexualité parfois en berne durant les mois d’hiver.

Concernant la posologie, deux modes d’administration sont à favoriser selon l’effet recherché. La voie cutanée apporte une relaxation physique accompagnée d’un apaisement mental alors que la voie olfactive permet de se détendre physiquement, tout en se sentant plus éveillé, plus attentif. On préférera donc une application cutanée sur les poignets et le plexus (dilution à 10 %) pour des réveils nocturnes ou des insomnies avec angoisses, et on se tournera davantage vers l’olfaction (quelques gouttes sur un mouchoir) lors d’un stress au travail par exemple.

Conclusion:

Grâce au fort soutien scientifique dont elle bénéficie, l’aromathérapie moderne est aujourd’hui plus sûre et plus documentée. Il convient néanmoins de rappeler que les huiles essentielles ne sont pas pour autant dépourvues de risque. De par leur concentration élevée en principes actifs, elles doivent être utilisées avec précaution et dans le respect des recommandations d’usage. Toutefois, lorsque les connaissances sont bien maîtrisées, l’aromathérapie peut se révéler très bénéfique pour traiter les petits désordres physiques ou psycho-émotionnels tout au long de l’année !

Références :

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