La nutrition et votre santé

La phytomicronutrition cellulaire

08/11/2023
Cellule

Au fil des années, la recherche scientifique a permis de mieux comprendre les mécanismes impliqués dans le processus de vieillissement cellulaire et de révéler les innombrables bienfaits des actifs dont la nature regorge afin de prévenir du vieillissement.

En reconnaissant l’impact direct des vitamines, des minéraux et de certaines plantes sur la prévention du vieillissement, la phytothérapie et la micronutrition se sont révélées être des outils puissants au service de la longévité. Faisons la lumière sur certains d’entre eux.

L’UBIQUINOL

La coenzyme Q10 soutient le métabolisme énergétique, à l’origine de la production d’antioxydants, du renouvellement cellulaire, etc. Avec l’âge, la concentration de coenzyme Q10 dans les tissus diminue, ce qui engendre un vieillissement prématuré des cellules de la peau. 

LES ANTIOXYDANTS

Qu’ils soient naturellement produits par notre organisme ou apportés par notre alimentation, les antioxydants sont indispensables pour nous protéger de la toxicité induite par les radicaux libres. En vieillissant, notre organisme produit de plus en plus de radicaux libres et nos défenses antioxydantes primaires s’affaiblissent. Ce stress oxydatif peut alors accélérer le vieillissement cellulaire et être néfaste pour notre santé.

Il existe deux types d’antioxydants :  

Les défenses antioxydantes primaires endogènes, qui sont les premières affectées par ces paramètres, accélérant la génération de dommages oxydatifs cellulaires. On compte parmi elles la SuperOxyde Dismutase (SOD), la Catalase (CAT), et la Glutathion Peroxydase (GPx).

Les antioxydants secondaires, qui sont quant à eux apportés uniquement par l’alimentation, comptent les vitamines C et E, les minéraux (sélénium, zinc, cuivre, manganèse), les caroténoïdes et les flavonoïdes.

Les réserves pouvant rapidement s’appauvrir, une supplémentation en antioxydants primaires et secondaires peut devenir intéressante pour prévenir des effets du vieillissement.

LA VITAMINE C LIPOSOMALE

Vitamine C liposomale

La vitamine C est un précieux allié anti-âge. Elle offre une protection antioxydante pour ralentir les effets du vieillissement (rides, ridules, taches...). Par ailleurs, elle contribue aussi à la synthèse naturelle du collagène qui possède de multiples vertus anti-âges en luttant notamment contre la déshydratation (grâce à sa capacité à retenir l’eau dans les tissus) et contre le relâchement des tissus grâce à sa capacité de régénération. Néanmoins, si la vitamine C est essentielle, elle est connue pour être fragile, pour s’oxyder facilement et pour être peu assimilable (seulement 10 à 20% pour une forme hydrosoluble). 

Le procédé de fabrication de la Vitamine C Liposomale consiste à encapsuler la vitamine C dans un liposome (phospholipides) permettant d’obtenir une vitamine 4 fois plus biodisponible.

LES NUCLÉOTIDES

L’organisme est composé de 100 000 milliards de cellules dont 20 milliards meurent chaque jour. Le renouvellement cellulaire est régulier et naturel mais plus ou moins rapide selon le type de cellules, l’âge et l’hygiène de vie. 

De nombreuses études ont démontré les effets des nucléotides sur la division cellulaire, l'accélération de la cicatrisation et la protection des effets génotoxiques et de leurs mutations pouvant induire toutes sortes de troubles, participant à l’accélération du vieillissement.

LA S-ADÉNOSYL-L-MÉTHIONINE (SAME)

Les facteurs environnementaux impactent directement l’expression des gènes, positivement ou négativement. Grâce à l’épigénétique, il est possible de moduler ces mécanismes en allumant ou en éteignant certains gènes en faveur du meilleur scénario pour chaque individu. La méthylation de l’ADN définit les spécificités de chaque cellule, dictant ainsi la manière dont le génome est exprimé dans celles-ci. 

Découverte dans les années 1950, la SAMe (ou S-Adénosyl-L-Méthionine) est une molécule naturelle que l’on retrouve dans chaque cellule de l’organisme. La SAMe est principalement produite pour optimiser la méthylation et ainsi produire les neuromédiateurs, les hormones, etc. ainsi que tous les actifs nécessaires aux trois voies de recyclage de l’homocystéine, marqueur de l’accélération du vieillissement.

L'astragale

L’ASTRAGALE

A chaque division cellulaire, les télomères (terminaisons des chromosomes) raccourcissent, finissent par s’effilocher et se dégradent. Lorsque les chromosomes sont altérés, ils ne remplissent plus leurs rôles : la cellule devient sénescente. Les répercussions sont notables tant au niveau interne qu’externe, laissant ainsi la porte ouverte aux troubles qui empêchent de bien vieillir.

L’astragale, plante de la famille des Fabacées, contient dans ses racines des astragalosides de classe IV capables de stimuler la sécrétion d’enzyme télomérase permettant notamment, selon de nombreuses études, de protéger et de rallonger les télomères, leur longueur définissant l’âge biologique.

LA PYRROLOQUINOLEINE QUINONE (PQQ)

La PQQ, ou Pyrroloquinoléine Quinone, fait partie des molécules sur lesquelles se penche la recherche scientifique actuelle, principalement pour son rôle sur les mitochondries. En effet, cette molécule se révélerait capable de protéger les mitochondries et de stimuler leur croissance. Présentes dans chacune de nos cellules, elles sont au cœur de deux fonctions indispensables à la vie : la production d’énergie et le contrôle de la mort cellulaire. Il faut savoir que le nombre de mitochondries diminue naturellement avec l’âge. De plus, elles peuvent subir des dysfonctions à l’origine d’une multitude de troubles tels que le vieillissement prématuré de l’organisme ou certaines maladies neurodégénératives. Leur nutrition et protection sont par conséquent des enjeux de taille, auxquels la PQQ est capable de répondre.