Le bien-être et la santé naturelle

Les pouvoirs du collagène au service de la santé et de la beauté

Rédigé par Aurélie Braud
22/07/2024
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Consommer du collagène se fait depuis de nombreuses générations. On se souvient des bouillons d’os de nos grands-parents, riches en collagène, et qui apportaient des nutriments indispensables au maintien des articulations, des os et de la peau.

Différentes civilisations ont compris l’intérêt de cette protéine. En Égypte ancienne, les embaumeurs utilisaient des méthodes basées sur le collagène pour envelopper les corps et préserver leur intégrité anatomique. Dans les régions nordiques, il était employé dans la fabrication de boucliers et d’armures. Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, il est utilisé pour stimuler la guérison des blessures et améliorer la mobilité des articulations.

Omniprésent dans le corps humain puisqu’il représente environ 25 à 35 % de la masse protéique totale, le collagène se révèle être un composant indispensable des tissus conjonctifs tels que la peau, les os, les tendons, les ligaments et les cartilages.

Plusieurs types de collagène existent, on devrait donc plus justement parler « des collagènes », mais le terme générique de « collagène » est le plus usité.

Cette protéine, longtemps utilisée dans l’industrie alimentaire, trouve aujourd’hui sa place dans la nutraceutique grâce à ses nombreuses propriétés.

DÉCOUVERTE DU COLLAGÈNE

Plusieurs scientifiques ont contribué à l’identification et la compréhension des collagènes. En 1809, l’anatomiste néerlandais Gérard Sandifort a observé les fibres présentent dans les os et les cartilages d’animaux et les nommes « colle de gélatine ».

Les travaux ont ensuite été repris par Henri Braconnot et Anatole Béchamp, chimistes français, pour isoler la molécule et l’intituler « gélatine ».

Dans les années vingt, Marcel Frémont, biochimiste français, a approfondi encore les recherches et a identifié les acides aminés qui composent cette protéine. Cela permet d’avoir les premiers éléments de réponse sur la structure des collagènes qui se forment en triple hélices grâce à de longues chaînes d’acides aminés.

Le biochimiste américain Karl Meyer a lui aussi joué un rôle important, en découvrant que les collagènes pouvaient se lier à d’autres composants de la matrice extracellulaire.

Le début du XXe siècle marque la première utilisation du mot courant « collagène » grâce à Hermann Leuchs, chimiste allemand, et Friedrich Miescher, biologiste suisse. Ils appellent cette substance « collagène » en référence au mot grec « kolla », qui signifie « colle ».

Les découvertes et la compréhension des collagènes sont le résultat d’un effort scientifique collectif. Aujourd’hui, les investigations continuent pour comprendre les mécanismes des collagènes dans la santé des articulations, de la peau, et des tissus conjonctifs.

FORMATION DU COLLAGÈNE ET MAINTIEN DES TISSUS

C’est au sein de la matrice extracellulaire (MEC) que l’on retrouve le collagène, synthétisé et libéré par les fibroblastes.

formation du collagène

Les fibroblastes, usines de fabrication du collagène

En véritables gestionnaires, les fibroblastes dégradent, renouvellent et réorganisent la matrice extracellulaire. Ils sécrètent le collagène et l’élastine, mais aussi la fibrilline, des facteurs de croissance et des enzymes tels que les collagénases (pour dégrader le collagène). Un même fibroblaste est d’ailleurs capable de secréter simultanément plusieurs types de collagène et de l’élastine.

Dans la substance fondamentale de la matrice extracellulaire, on retrouve également les glycosaminoglycannes (GAG) que sont l’acide hyaluronique ou encore la chondroïtine sulfate, auxquels s’associe le collagène. Cette substance contient aussi des protéoglycannes et de la fibronectine, ce qui permet des interactions entre les cellules (fibroblastes) et la matrice, ainsi que le contrôle de l’hydratation et de l’équilibre ionique autour des cellules.

Pour permettre la communication et les échanges entre les cellules et toutes les molécules naviguant dans la MEC, les cellules utilisent leurs récepteurs membranaires de type intégrine.

C’est un véritable travail d’équipe qui se met en place pour donner aux tissus conjonctifs la densité et la solidité du système tissulaire.

Naissance du collagène au sein de la cellule

Le collagène est une protéine à part entière car elle n’a pas la configuration globulaire classique des autres protéines. Lorsque les gènes codent pour la synthèse du collagène au sein des fibroblastes, cela commence en tout premier lieu par l’enchaînement de 3 acides aminés : la glycine, la proline et la 4-hydroxyproline.

Cet assemblage va subir de nombreuses transformations biochimiques avec notamment l’hydroxylation des résidus de proline et de lysine. Une étape cruciale qui ne peut se faire qu’en présence de vitamine C. En effet, l’acide ascorbique intervient sur l’ADN pour augmenter le taux de transcription et stabiliser l’ARN messager. Le rôle de la vitamine C en tant que cofacteur est donc indispensable pour une production efficiente de collagène.

Une fois la transformation biochimique terminée, il en résulte un brin polypeptidique. Lorsque trois brins s’enroulent ensemble, cela forme une protéine dites tri hélicoïdale : le procollagène.

naissance du collagène au sein de la cellule

Cette configuration en tresses polypeptidique est particulièrement résistante puisqu’il ne faut pas moins de 10 à 40 kg pour casser une fibre de collagène d’un diamètre d’1 millimètre ! Voilà pourquoi le collagène est à même de résister à la traction. Le procollagène ainsi libéré dans la matrice extracellulaire, va dans un second temps donner du tropocollagène. Spontanément les molécules de tropocollagène vont s’agglomérer pour, in fine, former les structures de collagène d’ordre supérieur que l’on peut classer en catégories.

Toutes ces informations sur la synthèse du collagène permettent de comprendre aisément qu’une bonne réplication du génome ainsi qu’un apport suffisant en protéines (via l’alimentation ou la supplémentation) garantit une fabrication et une utilisation optimale du collagène.

Bien que le point de départ de la synthèse du collagène soit toujours sensiblement le même, la composition moléculaire peut varier.

C’est pour cela qu’il existe plus de 27 types de collagène identifiés à ce jour. Ils ne s’agencent pas de la même façon dans l’organisme et possèdent donc des propriétés différentes.

On classe souvent les collagènes en deux grandes catégories : les collagènes fibrillaires et les non-fibrillaires. Le collagène de type I qui fait partie des collagènes fibrillaires représente, à lui seul, 90 % du collagène du corps humain.

INTÉRÊTS ET UTILISATION DU COLLAGÈNE

Malgré son importance, la production de collagène diminue dès l’âge de 20 ans. Petit à petit, les premiers signes de vieillissement s’installent : relâchement cutané, apparition de rides, perte d’élasticité, raideur articulaire, augmentation du risque de blessures musculaires…

De plus, des facteurs tels que le stress, le tabagisme, une alimentation déséquilibrée et une exposition excessive aux rayons UV peuvent accélérer sa dégradation. Il y a donc un intérêt à apporter du collagène via l’alimentation et/ou la complémentation.

Intérêts et utilisation du collagène

Soutenir la beauté de la peau

Les fibres de collagène créent un réseau résistant et solide dans le derme, la couche profonde de la peau. Ainsi, lorsque la peau est étirée, le collagène fournit un cadre structurel permettant à l’élastine de revenir à sa forme d’origine une fois l’étirement relâché. Cette collaboration étroite entre le collagène et l’élastine est essentielle pour maintenir les propriétés élastiques de la peau.

Ce rôle structural du collagène permet également à l’acide hyaluronique de maintenir une bonne hydratation cutanée.

Dès l’âge de 20 ans, la production de collagène commence à diminuer, s’amenuisant d’environ 1 % chaque année. À l’approche des 45 ans, ce phénomène s’intensifie, atteignant jusqu’à 30 %, notamment chez les femmes en période de ménopause due à la chute des œstrogènes. Ainsi, à l’âge de 60 ans, la peau peut présenter une perte allant jusqu’à 60 % de sa teneur en collagène.

La structure cutanée finit donc par être altérée, se traduisant par un manque d’éclat, l’apparition d’irrégularités du teint, un manque d’hydratation, et la formation de rides et de ridules.

Le relâchement cutané devient plus prononcé, contribuant à l’altération de l’apparence générale de la peau. De plus, les fibres capillaires s’affaiblissent, ce qui rend les cheveux plus cassants et leur donne un aspect moins brillant.

Une supplémentation en collagène peut aider à compenser cette diminution, favorisant la régénération des tissus cutanés et réduisant les signes du vieillissement.

Favoriser la mobilité

Favoriser une mobilité optimale est essentiel pour maintenir une vie active et en bonne santé. Le cartilage, les ligaments et les tendons, en tant que piliers de notre système musculosquelettique, jouent un rôle fondamental dans cette quête. Les ligaments et les tendons sont des structures connectives qui relient les os et les muscles, respectivement.

Les ligaments stabilisent les articulations, tandis que les tendons facilitent les mouvements en transmettant la force musculaire aux os. Le cartilage, quant à lui, recouvre les extrémités des os et permet des mouvements articulaires fluides et indolores.

Principalement constituées de collagène, ces structures peuvent parfois présenter des fragilités accentuées par une utilisation excessive, un échauffement insuffisant, des contraintes extrêmes ou une technique d’entraînement inadéquate.

Certains troubles tels que les tendinites et les entorses peuvent alors apparaître, mettant ainsi en péril la liberté de mouvement.

Avec l’âge, la quantité et la qualité du collagène naturellement présent dans notre organisme s’amenuisent, ce qui peut entraîner une diminution de la mobilité articulaire, un risque accru de fracture, une perte de force musculaire ainsi que des inconforts articulaires.

Selon des études, la prise régulière de collagène peut contribuer à stimuler la production de collagène dans l’organisme, renforcer les tissus conjonctifs et favoriser la santé musculosquelettique.

Optimiser les performances sportives

Pour les sportifs, la recherche constante de l’optimisation des performances implique de prendre soin de chaque composant de leur physiologie. Que ce soit au niveau des tendons, des ligaments ou des articulations, le collagène contribue à renforcer les bases qui permettent aux athlètes d’exécuter des mouvements précis et puissants.

Le collagène est également un acteur clé dans la régénération musculaire. Après un entraînement intense, les fibres musculaires subissent des microtraumatismes qui nécessitent une réparation efficace pour favoriser la croissance musculaire.

Le collagène fournit le support nécessaire à ce processus, contribuant ainsi à une récupération plus rapide et à une réduction du risque de blessures musculaires.

QUEL COLLAGÈNE CHOISIR ?

Bien choisir son collagène c’est réunir toutes les conditions pour permettre au corps de bien le métaboliser. Plusieurs sources de collagène sont disponibles sur le marché, et il est important de sélectionner un collagène exempt de pollution, bio disponible et parfaitement assimilable pour bénéficier de toutes ses propriétés.

Certains actifs nobles, aux effets cliniquement et scientifiquement prouvés, permettent aujourd’hui de garantir la qualité d’un produit. Concernant le collagène, l’actif Peptan permet d’avoir des produits à base de collagène dit bioactif.

Cet actif est fabriqué en France et provient de la revalorisation des peaux de poissons issus de la pêche alimentaire. Il s’inscrit donc dans une démarche environnementale en privilégiant l’upcycling (revalorisation des produits considérés comme des déchets).

Toute la chaîne d’approvisionnement de l’actif Peptan – de la pêche à l’usine – est également auditée par le MSC (Marine Stewardship Council) afin de garantir la qualité et la transparence d’une pêche durable.

quel collagène choisir

Pour obtenir un collagène hydrolysé, la forme la plus assimilable par le corps humain, un processus naturel est utilisé afin d’extraire la gélatine de la matière première (dans le cas de Peptan, les peaux de poissons). Cette gélatine contient ce qu’on appelle le collagène natif qui sera soumis à un processus enzymatique spécifique pour couper les liaisons covalentes à l’aide des molécules d’eau (H2O) et donc le convertir en peptides de collagène : c’est l’hydrolyse.

Dans les processus de digestion, les tripeptides de collagène apportés via l’alimentation sont d’abord réduits en peptides. Ils passent ensuite la barrière de l’intestin grêle au niveau du jéjunum pour rejoindre la circulation sanguine.

Les quelques peptides restants sont quant à eux découpés en acides aminés pour pouvoir traverser la muqueuse intestinale. Plus les molécules sont petites et plus l’assimilation se fait correctement.

Le collagène hydrolysé Peptan, ou peptides de collagène, a un poids moléculaire inférieur à 2000 Da, contrairement au collagène natif qui a un poids d’environ 300 000 Da. Il est donc à privilégier car hautement digestible et efficacement absorbé. En effet, cette configuration lui permet d’être bio disponible seulement une heure après l’ingestion.

Recommandations d'utilisation :

Selon les études cliniques, randomisées en double aveugle contre placebo, il est recommandé de consommer 10 g de peptides de collagène par jour pour en tirer tous les bénéfices.

Une quantité qui, sous forme de poudre, devient un complément simple et rapide à utiliser. En effet, la galénique poudre permet une utilisation quotidienne puisqu’elle se dissout parfaitement dans tous types de boisson, chaude ou froide. Neutre en goût et en odeur, de nombreuses recettes peuvent être réalisées en intégrant une dose journalière de poudre de collagène.

En conclusion, que ce soit pour la peau, la mobilité articulaire ou dans le cadre d’une optimisation des performances sportives, le collagène de type I est un véritable soutien pour assurer la santé globale des tissus conjonctifs et se prémunir face aux mécanismes naturels de dégradation du collagène déjà présent dans le corps. 

AURÉLIE BRAUD

Naturopathe et experte en micronutrition pour les Laboratoires COPMED

Sources 

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