La vitamine D (que l’on devrait plus justement nommer hormone D) joue un rôle essentiel dans la qualité du tissu osseux et musculaire ainsi que dans le renforcement de notre système immunitaire. Sa fonction principale est d'augmenter les concentrations de calcium et de phosphore dans le sang.
Avec l’âge, l’absorption et/ou la synthèse de la vitamine D évoluent. De plus, les besoins en vitamine D peuvent être accrus à certaines périodes de la vie et dans certaines conditions : chez les nourrissons, enfants et adolescents, les femmes enceintes ou qui allaitent, les seniors, les fumeurs, les personnes sous régimes restrictifs (hypocaloriques, végétariens…) ou en surpoids et chez les personnes s’exposant peu au soleil...
Enfin, les régimes alimentaires spécifiques supprimant la viande, le poisson, les œufs et les produits laitiers ou les pathologies induisant une malabsorption intestinale, peuvent aggraver les risques de carence en vitamine D.[1]
On connaît depuis longtemps les bénéfices de la vitamine D et les affections liées à sa déficience, pourtant, la majorité des Français n’en consomme pas suffisamment. On estime que plus de 80 % des Français âgés de 18 à 74 ans sont déficients en vitamine D.[2]