Parmi les facteurs qui peuvent influencer la sensibilité à l’insuline, la génétique est bien évidemment présente, mais, l’âge, la masse grasse ainsi que la taille et le nombre de cellules graisseuses jouent aussi un rôle dans la sensibilité des cellules à l’insuline.
Le stress est également un facteur important dans la résistance à l’insuline. En effet, lorsque l’on est soumis à un stress aigu, les surrénales vont sécréter de l’adrénaline, entrainant ainsi l’augmentation de la fréquence cardiaque et la pression artérielle. Fuir ou combattre, le corps à besoin d’adrénaline pour choisir sa réaction face au stress. Mais si la production d’adrénaline dure dans le temps, alors la résistance à l’insuline s’installe. Aujourd’hui le stress chronique, latent et durable est beaucoup plus présent que le stress aigu, ce qui engage au fil du temps une production quasiment constante d’insuline. A force de fournir des quantités qui n’arrivent plus à être utilisées à bon escient, la résistance à l’insuline s’installe.
Les hormones thyroïdiennes sont aussi de la partie dans la façon de faire de la résistance à l’insuline. Si la thyroïde tourne au ralenti, les récepteurs à l’insuline et notamment ceux positionnés sur les cellules graisseuses, se font moins nombreux dans le corps. L’insuline essaiera donc tant bien que mal de faire entrer le sucre dans des cellules qui n’ont pas ou peu de récepteurs et la perte de masse grasse sera des plus difficiles, installant un cercle que vicieux, puisque l’excès de masse grasse contribue à entretenir la résistance à l’insuline, et que cette dernière contribue à ne pas réduire la masse grasse.