Les traitements médicamenteux sont généralement la première option proposée. Les antalgiques et anti-inflammatoires sont souvent prescrits pour atténuer les sensations de douleurs bien que leur efficacité puisse être limitée dans certains cas. Certains professionnels proposent une prise en charge hormonale, comme avec la pilule en continu ou le stérilet hormonal. En cas d’endométriose sévère avec lésions profondes, la chirurgie peut aussi être envisagée.
L’alimentation anti-inflammatoire représente également une solution naturelle qui pourrait contribuer à la réduction des troubles. Les aliments riches en oméga-3 comme les poissons gras, ainsi que les légumes verts, fruits rouges, curcuma et huile d’olive sont privilégiés pour leur impact bénéfique sur l’équilibre de l’organisme. À l’inverse, les produits laitiers, le gluten, les sucres raffinés, le café, l’alcool et les aliments ultra-transformés sont parfois cités parmi les éléments pouvant accentuer les désagréments et sont donc à limiter.
L’activité physique a un rôle bénéfique dans la prise en charge de l’endométriose. Des pratiques comme le yoga ou le pilates aident à détendre la zone pelvienne et à améliorer la posture tandis que la marche et la natation favorisent une meilleure circulation sanguine et réduisent le stress. Adapter son mode de vie à ses besoins permet ainsi de mieux gérer la maladie au quotidien.
Enfin, les médecines douces peuvent s’avérer intéressantes en complément du suivi médical pour aider à atténuer les inconforts et améliorer le bien-être global. L’ostéopathie et la kinésithérapie peuvent agir sur les tensions pelviennes et les restrictions de mobilité tandis que l’acupuncture est reconnue pour ses bienfaits les inconforts chroniques. La phytothérapie et certains compléments alimentaires à base de plantes et de minéraux comme le gattilier, l’achillée millefeuille, la réglisse, le thé vert ou encore le zinc ou le sélénium peuvent aussi apporter un soutien.