La santé de la femme et le confort féminin

Comprendre le SPM : symptômes, causes et solutions naturelles

Rédigé par Experts COPMED
08/04/2025
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75% des femmes en âge de procréer seraient concernées par le syndrome prémenstruel (SPM)[1]Pourtant, ce syndrome est un sujet souvent ignoré, minimisé, voire parfois tabou. Plus que jamais, Il est donc essentiel qu’une prise de conscience collective se produise pour que les femmes concernées par ces inconforts puissent non seulement reconnaître les signes du SPM, mais aussi trouver des solutions naturelles pour améliorer leur quotidien et leur bien-être. 

QU’EST-CE QUE LE SYNDROME PRÉMENSTRUEL (SPM) ?

Autrefois qualifié de « maladie imaginaire » ou de simple « période difficile » à passer, le syndrome prémenstruel (SPM) est un trouble hormonal récurrent qui affecte de nombreuses femmes en âge de procréer. De par la diversité des symptômes qu’il provoque, variant d’ailleurs en intensité d’une femme à l’autre, il peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie des femmes, nécessitant parfois un suivi médical pour en atténuer les effets. 

Un orage hormonal déclenché par l’ovulation

Le SPM trouve son origine dans les variations hormonales qui se produisent tout au long du cycle menstruel. Si la durée du cycle menstruel varie d'une femme à l'autre, les professionnels de santé s'accordent généralement sur une moyenne de 28 jours.  

Le cycle menstruel se divise en quatre phases distinctes :  

  • La phase menstruelle : le cycle débute par les règles, lorsque les niveaux d'hormones sont bas, permettant l'élimination de la muqueuse utérine, accompagnée d'une production accrue de prostaglandines, pouvant entraîner des douleurs abdominales légères. 
  • La phase folliculaire : durant cette phase, l'augmentation d'œstrogène favorise la croissance de l'endomètre et stimule la production de sérotonine. Les hormones sont normalement équilibrées. 
  • L’ovulation : elle survient au milieu du cycle, déclenchée par un pic de l'hormone lutéinisante (LH).  Pendant cette phase, les niveaux d'œstrogène sont à leur plus haut mais l'équilibre hormonal reste relativement stable. 
  • La phase lutéale : Après l'ovulation, le corps jaune produit de la progestérone pour préparer l'utérus à une éventuelle grossesse.  
le cycle menstruel

Le SPM survient généralement pendant la phase lutéale, lorsque la progestérone atteint son apogée et commence à chuter si l'ovule n’est pas fécondé. Ce déséquilibre hormonal génère une cascade de symptômes : irritabilité, fatigue, douleurs abdominales, mais aussi migraines et troubles du sommeil… 

Les carences nutritionnelles[2], les déséquilibres du microbiote intestinal[3] et l'exposition aux polluants environnementaux[3], peuvent aussi influencer l'intensité des symptômes du syndrome prémenstruel (SPM).  

QUELS SONT LES SYMPTÔMES DU SPM ?

Le SPM se manifeste par une grande diversité de symptômes : plus de 150 inconforts ont été répertoriés et peuvent être classés dans deux grands groupes : les symptômes physiques ainsi que les symptômes émotionnels/comportementaux.  

Les symptômes physiques (les plus fréquents) ; 

  • Seins douloureux (mastodynie) : sensation de lourdeur, augmentation du volume… 
  • Troubles digestifs : ballonnements, constipation, diarrhée... 
  • Rétention d'eau : prise de poids, gonflement des extrémités… 
  • Sensations de douleurs : crampes utérines, maux de tête, inconforts articulaires... 
  • Fatigue intense : réveils nocturnes… 

Les symptômes émotionnels/comportementaux (les plus handicapants) : 

  • Émotionnels : irritabilité, anxiété, crises de larmes incontrôlables. 
  • Cognitifs : difficultés de concentration, oublis fréquents. 
  • Comportementaux : crises de boulimie (envie de sucre), repli sur soi. 

Ces symptômes sont souvent plus intenses chez les femmes dont le taux de progestérone est plus bas ou celles dont l'œstrogène est en excès par rapport à la progestérone. 

De plus, bien que la majorité des femmes souffrant de SPM éprouvent des symptômes modérés, il existe une forme plus sévère : le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM), qui touche environ 3 à 8 % d’entre elles. Ce trouble se caractérise par des symptômes psychiatriques intenses, tels que la dépression et les idées noires et nécessite un suivi médical spécifique pour en gérer les effets. 

VERS QUELLES SOLUTIONS NATURELLES SE TOURNER EN CAS DE SPM ?

SPM : Les bienfaits d'une alimentation adaptée

L’alimentation joue un rôle crucial dans la gestion des inconforts du SPM. Certains aliments peuvent aider à apporter un soulagement, tandis que d'autres peuvent avoir l’effet inverse.  Voici quelques conseils pour mieux gérer le SPM grâce à une alimentation adaptée : 

    Légumes à feuilles vertes

    Quels sont les aliments bénéfiques ? 

    • Légumes à feuilles vertes (épinards, chou kale…) : ils sont riches en magnésium 
    • Poissons gras (saumon, sardines, maquereau…) : ils sont sources d'oméga-3. 
    • Graines de lin et noix : elles sont riches en acides gras essentiels et vitamine E.  
    • Fruits frais (notamment les agrumes) : ils contiennent de la vitamine C. 

    Quels sont les aliments à limiter ou à éviter ? 

    • Sucres raffinés et glucides simples (bonbons, pâtisseries…) : ils provoquent des pics de glycémie, perturbant les niveaux hormonaux et exacerbant l’irritabilité. 
    • Caféine (café, boissons énergétiques…) : elle peut avoir un impact négatif sur l'anxiété et perturber le sommeil, des gênes fréquentes durant la phase prémenstruelle. 
    • Alcool : il perturbe l’équilibre hormonal et le sommeil. 
    • Aliments transformés riches en sel et graisses saturées…. 

    Adopter une hygiène de vie saine pour mieux vivre le SPM

    Une hygiène de vie équilibrée joue un rôle essentiel dans la gestion du SPM.  

    Voici quelques conseils essentiels : 

    • Pratiquer un exercice physique régulier : pour aider à stimuler la circulation et aider à réduire le stress en libérant des endorphines. 
    • Sommeil de qualité : pour mieux gérer la fatigue et l'irritabilité. 
    • Gestion du stress : grâce à la pratique de techniques de relaxation (méditation, yoga) reconnues pour contribuer à diminuer l'anxiété. 
    • Hydratation : en buvant suffisamment d'eau pour limiter la rétention d'eau et les ballonnements. 

    Plantes et SPM : les meilleures alliées pour retrouver du confort, naturellement

    Certaines plantes possèdent des propriétés puissantes qui peuvent aider à atténuer les inconforts causés par le syndrome prémenstruel (SPM), offrant ainsi des solutions naturelles pour améliorer le confort pendant cette période.  

    Voici quelques-unes des plus efficaces : 

    • Le Gattilier : également connue sous le nom de "poivre des moines", cette plante aide à maintenir le bien-être avant et pendant le cycle menstruel. 
    • Le Dong Quai : couramment utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise, cette racine contribue à l’entretien de la santé urogénitale féminine. 
    • La Mélisse : cette plante aromatique aux propriétés apaisantes favorise la relaxation, aide à maintenir une humeur positive et contribue à préserver la fonction génitale féminine. 
    • Le palmitoyléthanolamide (PEA), sous sa forme brevetée Levagen® : un acide gras qui est un allié précieux pour la santé féminine et possède des bienfaits prouvés dans la réduction des douleurs menstruelles[x]. 
    • L’Armoise et l’ortie Piquante : deux plantes à l’action synergique pour un soulagement optimal. 
    le gattilier

    SPM'NAT® est un complément alimentaire 100 % naturel, conçu pour apporter une solution efficace aux femmes confrontées aux symptômes du SPM.  Il combine les bienfaits des meilleurs actifs, comme le gattilier, le dong quai, la mélisse, l'armoise, l'ortie, et le PEA, pour cibler et aider à apaiser les sensations de douleurs, déséquilibres hormonaux et autres troubles associés au SPM. SPM'NAT® est donc un allié efficace et naturel en cas de SPM car il offre une approche douce mais puissante pour améliorer le bien-être au quotidien, en respectant l’équilibre du corps.  

    FOIRE AUX QUESTIONS (FAQ) SUR LE SPM

    EST-CE QUE TOUTES LES FEMMES RESSENTENT LE SPM ? 

    Non, certaines femmes ne ressentent aucun symptôme, tandis que d'autres en souffrent chaque mois avec plus ou moins d'intensité. 

    LE SPM DISPARAÎT-IL AVEC L'ÂGE ?  

    Il tend à s'atténuer avec l'âge et disparaît à la ménopause, mais il peut aussi évoluer différemment selon les périodes de la vie. 

    COMMENT SAVOIR SI J'AI UN SPM SÉVÈRE ? 

    Si vos symptômes interfèrent avec votre travail, vos relations ou votre bien-être général, il est conseillé de consulter un professionnel de santé. 

    PUIS-JE RÉDUIRE MES SYMPTÔMES SANS MÉDICAMENTS ? 

    Une alimentation équilibrée, la gestion du stress et des compléments naturels comme SPM'NAT® peuvent aider à atténuer les inconforts. 

    QUAND FAUT-ILS CONSULTER UN MÉDECIN ? 

    Si les symptômes sont invalidants ou s’accompagnent de troubles psychologiques marqués (idées noires, anxiété sévère), il est important de consulter un professionnel de santé. 

    LE SPM EST-IL LIÉ AUX CONTRACEPTIFS HORMONAUX

    Les contraceptifs peuvent influencer les symptômes du SPM, en les réduisant ou en les exacerbant selon les cas. Consulter un professionnel de santé est recommandé pour adapter la contraception si nécessaire. 

    Notre équipe de rédacteurs est composée de docteurs en médecine, biochimistes, naturopathes et d’experts en nutrition, micronutrition et diététique. 

    Sources : 

    [1] Zaafrane, F., Faleh, R., Melki, W., Sakouhi, M., & Gaha, L. (2007). Le syndrome prémenstruel : revue générale. Journal de Gynécologie, Obstétrique et Biologie de la Reproduction. Supplément/Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction, 36(7), 642652. https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2007.01.007 

    [2] Isgin-Atici K, Kanbur N, Akgül S, Buyuktuncer Z. Diet quality in adolescents with premenstrual syndrome: A cross-sectional study. Nutr Diet. 2020 Jul;77(3):351-358. doi: 10.1111/1747-0080.12515. Epub 2019 Feb 6. PMID: 30729645. 

    [3] Comtet-Marre, S., Mosoni, P., & Peyret, P. (2020). Effets des polluants environnementaux et alimentaires sur le microbiote intestinal. Cahiers de Nutrition et de Diététique, 55(5), 255262. https://doi.org/10.1016/j.cnd.2020.07.004 

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